Kyrie Eleison - Les enfants de Satan

Enfants de Dieu, vous voilà adoptés par Satan...
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Nous sommes en mars 1850...Le temps est plutôt à la pluie du côté de Paris, brumeux pour la Transylvanie et clément en Italie...


Les prédéfinis sont arrivés ! Adoptez-les, ils sont adorables <3
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 -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya"

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Pénélope
Théâtre des Vampires
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"Comme une impression de déjà vu,
Le Désir de passait inaperçu"



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MessageSujet: -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya"   -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya" EmptyLun 25 Juin - 16:42

La nuit était claire, les étoiles brillaient de milles éclats dans le ciel d'hiver enfin dégagé, presque autant que les lumières de Paris. Ces douces lumières qui se reflétaient doucement sur les eaux tranquilles de la Seine. Un bateau y passe nonchalant, des rires s'en échappant, se mêlant gracieusement aux clapotis de l'eau du fleuve parisien. De l'autre côté de la rive, un jeune garçon montra du doigt le bateau à celle qui devait être surement sa petite sœur, émerveiller. Malgré le froid, les rives de la Seine grouillait de vie. En effet, un bal avait lieu à quelques pas de là. Ainsi, les riverains avaient revêtus leurs plus splendides toilettes pour ce rendez-vous incontournable pour les mondains. Un fin sourire vermeil se dessina sur ses lèvres. Marchant d'un pas sûr, ses talons claquant mélodieusement sur les pierres du bords de la Seine, les mèches folles de sa lourde chevelure corbeau rattaché en chignon flottant au rythme de ses pas, un imposant chapeau rouge à plume et à fleur cachait la moitié du blanc visage, que les lumières de la capital éclairait faiblement, le rendant plus pâle qu'à l'ordinaire, Pénélope se dirigea vers cette fameuse fête, ayant revêtu sa plus somptueuse robe rouge foncée, pour se fondre dans la masse des mortelles, ses doigts cachaient par ses éternelles gants de dentelle. Une simple cape couvrait ses épaules dénudées, le vent glacial effleurant sa peau telle une caresse, tirant un sourire de tendresse à la femme. Mais ce soir, ce seront toutes autres caresses qui seront faites, tout en délicatesse, pour tromper l'ennemi pour ensuite déposer le baiser fatal dans son cou. Un frémissement parcouru le corps du vampire. Elle avait faim. Elle voulait tuer. Juste pour le plaisir. Pourquoi ne pas allier l'utile à l'agréable, hum? Elle ressentait l’ivresse de sa jeunesse, du temps où elle ne tuait que pour le plaisir de voir ses pitoyables êtres Mortels se vidaient doucement de son sang, en implorant Dieu de pardonner leurs péchés et de leurs venir en aide. Un rictus dégouté se peigna sur le visage de douceur démoniaque de Pénélope. Elle s'arrêta soudain, au bord de la Seine, à quelques mètres du pont qu'elle devait traverser pour se rendre aux festivités. La femme se prépara une dernière fois, coinça une mèche de cheveux noir sous son chapeau, remonta le corset de sa robe et mis une dernière touche, sa signature: son parfum aux effluves uniques. Son arme après sa dague, cachait soigneusement sous les jupons de sa robe, dont elle ne séparait plus depuis presque neuf siècles. Bientôt, très bientôt, elle aurait milles ans. Déjà... Elle avait du mal à croire mais c'était vrai. Il y aura fallu du temps pour être enfin sereine et stable dans son esprit et son cœur. S'il n'avait pas été là... A cet instant, Pénélope ignorait où se trouver son protecteur, son... "Père", celui qui lui avait offert cette vie maudite d'immortelle. Peu importe, ils se reverraient bien un jour. En parlant de revoir, elle avait entendu dire que sa petite protégée, Kara, se trouvait actuellement à Paris. Il faudra qu'elle lui rende visite avant qu'elle ne reparte pour les pays de l'Est. La vampire resta là, pendant de longues minutes, à regarder le tranquille fleuve de Paris, perdu dans ses souvenirs avant de secouer doucement la tête, lâchant un petit rire ironique à ton encontre.

-Tu es bien pitoyable ma chère Penny à repenser au passé. Cela dit, je te comprends, ce bal va surement te rappeler ceux de Viennes. Tu crois qu'on y danse encore la valse?

Après ce rapide monologue si particulier dû à une longue solitude forcé, Pénélope repris finalement la route avant de s'arrêter de nouveau, se raidissant. Elle avait comme la sensation étrange d'être suivi. Elle se retourna, scruta la frêle obscurité mais ne distingua rien. De toute façon, elle ne risquait pas grand-chose si quelqu'un advenait à s'en prendre à elle, surtout un Mortel. Un autre vampire, ça serait beaucoup plus problématique, même si elle a su faire imposer son respect ainsi que craindre. Elle se retourna complétement, le visage froid, les lumières de la ville ne l’éclairant plus, la moitié de ce même visage se trouvant maintenant dans l'ombre à cause de son chapeau. Elle attendit donc que l'inconnu vienne à sa rencontre pour ainsi mettre les choses au point et ainsi, profiter avec délectation de son prochain festin...
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Armand
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MessageSujet: Re: -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya"   -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya" EmptyLun 25 Juin - 17:25

Silencieux dans ses pas, la silhouette habillée de velours noir paraissait se fondre dans la nuit de Paris à laquelle elle était si habituée. Telle une ombre parcourant les murs de pierre des belles maisons parisiennes, vacillant à la lumière faible des lampadaires en fer forgé, avancant d'un pas relativement lent. Armand n'avait pas faim, non, il s'était delecté d'un servant au théâtre avant de sortir; c'était sadique de garder ainsi un mortel en lui faisant croire qu'un jour il pourrait atteindre l'état de ceux qu'ils considèrent comme des dieux. Devenir vampire. Armand sourit à lui même à cette idée. Jamais, ô grand jamais! il n'avait transformé un de ses esclaves de sang en vampire. Soit ils mourraient avant, soit Armand les tuait lui-même las de s'en occuper. Pauvres créatures. Leurs esprits étaient bien souvent dérangés de cotoyer un monde qui n'était pas le leur, des créatures tellement différentes d'eux. Oui, c'était sadique de séquestrer ainsi des mortels...Mais Armand s'en moquait. Qui pourrait lui reprocher ces actes ? D'autres vampires du théâtre ? Oh non ! Eux, tous, rêvaient aussi d'avoir un humain comme serviteur dévoué, une source innépuisable et volontaire de sang.
Une légère brise secoua les cheveux presques rouges d'Armand au dessus des quels aucun chapeau ne les ornait. L'air était froid mais pas désagréable, de toute façon, seulement une partie de son visage le ressentait. Ses mains tenant une canne d'ivoire et de bois sombre étaient gantées d'un cuir également sombre. Oh, lui même regrettait tant de sombre dans sa tenue, mais ceci était plus fort que lui ! "Chassez le naturel, il revient au galop", comme il semblait l'avoir entendu de la bouche d'un parisien, au détour d'une ruelle. Voici des siècles qu'il portait du noir et ceci n'allait pas changer de la nuit au lendemain.
L'immortel aux allures d'adolescent, se dirigea -inconsciemment au fil de ses pas- vers les bords de la Seine. Fleuve putride où marinaient nombreux cadavres...Quoique Venise fut en son temps tout aussi funeste se souvint Armand. L'époque était seulement plus propice aux meurtres...
L'odeur nauséabonde de l'eau du fleuve parvint aux narines de l'immortel chef du Théâtre des Vampires, tantdis qu'il longeait les eaux aussi noires que le ciel en cette nuit presque sans étoiles. Sa canne purement décorative frappait le sol à intervalles réguliers quand au loin, il aperçut quelqu'un de très intéressant...Pas un mortel, non! Les mortels n'étaient que trop peu intéressants. Un immortel bien entendu, mais pas n'importe lequel. Pas un de ceux de son Théâtre qui vagabondait à la recherche de nourriture ou d'amusement, non. Oh, celui-ci ne faisait pas vraiment parti du Théâtre, il venait seulement parfois, il n'avait pas été créé dans ses souterrains et n'avait pas appris la nature de vampire en regardant les fresques sataniques, non...Celui-ci, -ou du moins celle-ci- semblait tenir à son indépendance. Pénéloppe. Ô, immortelle vieille comme son créateur si Armand ne se trompait. Il n'aimait pas le fait qu'elle fasse ce que bon lui semblait, il n'aimait pas le fait qu'elle montre à tous qu'elle était plus forte que lui -bien que nuls vampires du Théâtre ne savaient réellement de quoi était capable Armand.
Que faisait-elle donc là de rouge vêtue, si voyante ? L'adolescent auburn s'en approcha quelque peu. Pas assez pour qu'elle le voit, assez pour qu'elle le sente. Son but fut atteint puisqu'en un rien de temps, elle se retourna, cherchant la présence de l'immortel l'épiant. Maître dans l'art de la dissumulation, maître dans l'art du déplacement, Armand, se déplaca rapidement par la gauche afin de pouvoir atteindre le pont que Pénéloppe s'apprêtait certainement à emprunter et y grimper pour attérir derrière la femme en rouge. Il le fit en un rien de temps, en un mouvement presque imperceptible pour les mortels, et, se retrouvant derrière l'autre immortelle, les mains jointes sur sa canne posée devant lui, il se mit à parler.


- Je te salue, Pénélope.
Heureux de savoir que le temps n'a toujours pas eu raison de toi. Oui, ton absence m'inquiètait. Après tout, par les temps qui courent tout aurait pu arriver...
Oui, ton absence m’inquiétait.

Ce faux air peiné que Armand arboré allait à coup sur agacé l'autre immortelle, mais qu'importe. Si elle choisissait de quitter définitivement le Théâtre c'était tant mieux. Il ne verserai pas de ses précieuses et sanguines larmes pour elle, non, certainement pas.
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MessageSujet: Re: -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya"   -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya" EmptyMar 26 Juin - 16:56

Scrutant une dernière fois l'obscurité, Pénélope ne vit rien d’anormale. Une diligence passa devant elle, manquant d'éclabousser sa robe. Il avait plu la nuit dernière, les rues de Paris étaient donc, pour la plupart, encore mouillé mais ce n'est pas trois malheureuses gouttes qui inquiétaient la femme. Non, c'était cette présence qu'elle sentait mais ne pouvait voir. Suspicieuse, elle amorça un pas en arrière pour se retourner quand elle sentit quelqu'un dans son dos. Un immortel. Ils étaient si facilement reconnaissables à travers ses multitudes d'humains.

- Je te salue, Pénélope.
Heureux de savoir que le temps n'a toujours pas eu raison de toi. Oui, ton absence m'inquiétait. Après tout, par les temps qui courent tout aurait pu arriver... Oui, ton absence m’inquiétait.


Un fin sourire se dessina sur les lèvres de l'aînée. Elle connaissait cette voix, reconnaissable entre mille. Une connaissance que Pénélope n'appréciait guère et il n'en fallait pas douter que celle-ci était réciproque. Baissant doucement la tête pour ensuite se tourner de trois quart vers l'indésirable, ses soupçons s’avèrent exact. Il lui semblait que, cette voix familière pourtant si peu entendu, ses nuances d'ironies pur, n'était autre que l'oeuvre d'un jeune vampire, à l'allure de gosse, qui se dit "chef" des vampires de Paris. S'il voyait cela, que penserait ce cher Santiano? Car oui, Pénélope était une vampire sans frontière, même si elle est rattaché aux autres vampires français et parisien, il n'est pas rare de la voir à Rome ou en Transylvanie. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres écarlates. Le jeune Armand était une fois de plus vêtu de noir. Une couleur bien triste mais certes, moins voyeuse que le rouge qu'elle porte à l'instant mais depuis sa mort, c'est de loin la couleur qui lui va le mieux. Après avoir détailler minutieusement ce vampire aux allures d'adolescent qui abordait un faux air peiné qui accentua l'ironie de ses paroles, Pénélope redressa légèrement la tête, pour laisser les lumières de la ville éclairait son visage, quelque peu agacé d'être ainsi interrompu mais ne laissant rien paraitre.


-Bien le bonsoir mon cher Armand.
Je ne m'attendais pas à te voir dans les rues de Paris une telle heure comme quoi, après toutes ses années, on peut encore avoir des surprises... Plus où moins agréable. Quoiqu'il en soit, je prendrais tes premiers paroles comme un... compliment.


Finalement, l'immortelle se tourna complétement vers son cadet, se trouvant face à face, se redressant de toute sa hauteur, déjà grande, penchant très légèrement la tête sur le côté, les yeux plissaient, semblant fixait un objet invisible au dessus de la tête du vampire.


-Dis moi, es-tu sortir de ton antre si précipitamment pour me parler que tu en as oublier ton couvre-chef, hum? Te baladais tête nue dans Paris, en voilà une idée bien saugrenue!


Elle se tut car un couple de passant les dépassa, regardant les deux immortels, murmurant des paroles guère flatteuse à leurs égards avant de traverser le pont pour ensuite se rendre au bal, sous le regard froid et sanguinaire de Pénélope. Elle avait trouvé son repas. Ses êtres pathétiques paieront très cher leur affront.


-Sache mon cher Armand que je suis quelque peu flatté que tu t'inquiètes de ma... disparition mais, tu me connais, tu sais comment je suis? Toujours... Imprévisible, hum?


Agaçait par ce môme, tenaillait par la faim, ne voulant attendre plus longtemps, Pénélope repris finalement sa marche, haussant le ton, parlant distinctement pour cet indésirable puis l'entendre clairement.

-Mais qu'importe! Tu n'as strictement aucunes raisons de t'inquiétait, les temps, comme tu dises, j'en ai connu des plus sombres et meurtriers. A vrai dire, cette époque actuelle est plutôt calme...
Soudain, elle s'arrêta, refaisant face à Armand, un air suspicieux peint sur son visage de marbre avant de reprendre: Sauf si, bien sur, tu pensais plutôt à l’animosité entre les différents clans, évidement. Et si c'est le cas, je pourrais croire que tu veuilles ma mort, je me trompes?
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MessageSujet: Re: -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya"   -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya" EmptyJeu 28 Juin - 16:32

- Bien le bonsoir mon cher Armand, répondit Penélope qui avait reconnu Armand à la première résonnance de sa voix encore jeune malgré le temps. Je ne m'attendais pas à te voir dans les rues de Paris une telle heure comme quoi, après toutes ses années, on peut encore avoir des surprises... Plus où moins agréables. Quoiqu'il en soit, je prendrais tes premières paroles comme un... compliment.

Un fin sourire se dessina sur les lèvres du chef des théâtres des vampires, tandis qu'il baissait quelques secondes les yeux, regardant les pavés centenaires sur lesquels sa canne aux bouts d'ivoire frappait. Il en avait des centaines, de bois de rose, d'acajou, d'ébène, ou de bien d'autres bois. Les volant à un passant particulièrement élégant ou les achetant dans une boutique chic comme tout bon mortel le ferait. Il souriait à cause des paroles de Pénélope, du fait qu'elle semblait prendre à la légère le temps et ses méfaits. Comme si le temps était facile à contrôler...
Ceci étant, elle regardait Armand -qui était plus petit qu'elle- en dessous de son large chapeau rouge qui, porté sur une mortelle, semblait indiquer une appartenance à la haute bourgeoisie. En parlant de chapeau, l'immortelle brune commenta l'absence de celui d'Armand :

- Dis moi, es-tu sorti de ton antre si précipitamment pour me parler que tu en as oublier ton couvre-chef, hum? Te balader tête nue dans Paris, en voilà une idée bien saugrenue!

- Oh, mais l'on dirait bien que tu fais des rimes, chère amie, commenta Armand tandis que deux mortels passaient. Il se remplit de leurs odeurs suaves alors qu'ils riaient, bras dessus-bras dessous. Oui, parfois il aimait seulement se remplir de l'essence humaine, comme un plaisir charnel auquel il n'avait pas eu l'occasion de goûter.

- Sache mon cher Armand que je suis quelque peu flattée que tu t'inquiètes de ma... disparition mais, tu me connais, tu sais comment je suis? Toujours... Imprévisible, hum?

Le vampire ricanna tandis que Pénélope passa à côté de lui dans un simulacre de sortie. Il sentait qu'ils n'allaient pas en rester là, non, ceci serait stupide. Maintenant qu'ils s'étaient retrouvés, ils allaient rester un peu ensemble...Histoire qu'Armand en aprenne plus quant à ses occupations du moment. Qui devait, il en était sûr! très intéressantes.

- Mais qu'importe ! Tu n'as strictement aucunes raisons de t'inquiéter, les temps, comme tu dis, j'en ai connu des plus sombres et meurtriers. A vrai dire, cette époque actuelle est plutôt calme...déclara Pénélope marchant, puis s'arrêtant comme Armand l'avait prévu et se retournant vers lui.
Sauf si, bien sûr, tu pensais plutôt à l’animosité entre les différents clans, évidemment. Et si c'est le cas, je pourrais croire que tu veuilles ma mort, je me trompes?

Armand eut alors un rire quasi-théâtral face à la dernière réplique de Pénélope. Il s'inquiétait bien sûr de ces mouvements entre clan qui commencaient à se faire sentir, reportés par certains vagabons -peut-être plus qu'il ne voulait se l'avouer- mais de là à en vouloir sa mort...Oh, Pénélope n'était absolument pas paranoïaque. Elle devait avoir l'expérience de plusieurs vies pour savoir aussi bien se méfier, et des bonnes personnes.

- Ta mort ? Il eut de nouveau un rire détestable : rien que ça ! Oh non Pénélope, pas entre nous !

Il avanca, les mains dans le dos pour se retrouver juste à côté de la vampire femelle. Il reprit sa position initiale juste en face d'elle, il leva les yeux -et légèrement la tête- pour la regarder à hauteur et eut un sourire innoncent tellement approprié à son visage angélique.

- Non, ton sang d'abord. Après tout, il doit être si fort...Après, oui, je voudrais peut-être ta mort. Mais ça c'est moins sûr. Je préférerai laisser le temps faire.
Ou un autre.

Il eut alors un sourire trop angélique, les yeux fermés, comme [Dans un manga <_<] un enfant à qui on venait de faire plaisir :
A moins que tu sois gentille.
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MessageSujet: Re: -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya"   -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya" EmptyVen 29 Juin - 15:44

Ses dernières paroles entrainèrent chez son interlocuteur une hilarité particulièrement grossière et fausse. Une rire qui retentissait sur les planches du Théâtre, plaisant surtout aux spectateurs mortels, riant à leur tour à gorge déployé avant que cette dernière finisse avec deux points rougeâtre disgracieux, rendant leur mort encore plus ridicule. Mais Pénélope garda le silence fasse à cette réaction disproportionner et incongrue du jeune vampire. Décidément, il était une créature bien surprenante.

- Ta mort ? Il eut de nouveau un rire détestable : rien que ça ! Oh non Pénélope, pas entre nous !

Le regard de l’ainée s'assombrit. Elle devait surement paraître aux yeux de son cadet paranoïaque à souhait mais quand votre vie frôle le millénaire et que quelques siècles auparavant, votre mort a été provoquée par un meurtre, vous prenez plus souvent les menaces, voilées ou non, qui pourraient attenter à sa vie, avec plus de sérieux. Elle s'était, bien évidemment, déjà pris des coups de poignard dans le dos ainsi, elle estima qu'il était de son droit de l'interroger sur ses attentions. Surtout qu'il venait de prendre place à ses côtés, contraint par sa taille d'éternelle d’adolescent de lever la tête pour pouvoir regarder son interlocuteur dans les yeux. Bien évidemment, la femme ne l'aida pas dans son sentiment d'infériorité, relevant la tête avec arrogance.


-Non, ton sang d'abord.

*Mon sang?!*

-Après tout, il doit être si fort...Après, oui, je voudrais peut-être ta mort. Mais ça c'est moins sûr. Je préférerai laisser le temps faire. Ou un autre.

Armand avait prononcé ses paroles avec un insupportable sourire angélique, qui lui rappelait terriblement son fils, durant ses jeunes années. Le même que Tristan lui offrait pour se faire pardonner d'une de ses innombrables bêtises mais n'ayant eu que très peu de succès auprès de sa mère, intransigeante. Eh bien, il en était de même à cet instant, bien des siècles plus tard, ce visage d'ange agaçait plus qu'autre chose la vampire. Et puis, surtout ses paroles. Oui, elle faisait partie de ses vampires qui faisaient rarement office de leur supériorité mais pouvaient s’avérer des plus dangereux quand on jouait de façon suicidaire avec son calme olympien. Un calme qu'elle ne possédait pas à cet instant, tenaillait par la faim ainsi que la colère. Ce gosse ne lui ficherait donc jamais la paix? Non, puisque, d'une certaine manière, il venait de lui avouer que sa disparition que ne le dérangeait pas tant que cela bien contraire, mais ne prendrait pas la peine d'y salir ses mains immaculés. Ce genre de personne, Pénélope les considérer comme des êtres faibles... Ou des lâches. Mais absolument pas des gens intelligents, agissant dans leurs propres intérêts.


-A moins que tu sois gentille.

Pénélope laissa échapper un de ses doux ricanements si particulier, baissa la tête, pour cacher son sourire mesquin. Mais le mouvement de ses épaules sous sa cape noir ainsi que l'hilarité qui l'a gagnait petit à petit l'a trahit et éclata finalement d'un rire sec et hypocrite, réellement amuser par la demande de son cadet. Finalement, elle retrouva au bout de quelque seconde son sérieux mais ses yeux bruns brillaient d'une lueur malicieuse. Une lueur qui n'avait pas naquit dans son regard depuis des siècles. De sa main gauche gantée de dentelle, elle saisit avec délicatesse le menton d'Armand avant de le lever brutalement vers son visage. La main droite sur sa taille, elle se baissa légèrement pour se mettre à la hauteur du vampire, seul leurs visages face à face.


-Alors comme ça, Monsieur souhaite que je sois gentille en échange de ma vie, hum? Sache, jeune imprudent, que ce n'est pas une vulgaire épée de Damoclès que tu tends au-dessus de ma tête qui va me fait peur. Sache aussi que j'ai des ennemis bien plus dangereux que toi.


Elle le regarda droit dans les yeux, ne voyant qu'en celui qui contrôle le Théâtre des Vampires, un simple gosse mal élève et insolent qui faut, non pas élever, mais plutôt dompter, mater, le remettre gentiment mais clairement à sa place. Augmentant la pression des doigts sur le visage du vampire, elle finit par le lâcher, remettant une mèche corbeau qui avait glissait derrière son oreille avant de poser sa main sur sa taille, resserrait pas un corset de satin rouge aux motifs arabesques d'un noir sombre finement border. La femme se redressa de toute sa hauteur, regardant son cadet de haut, d'un visage marbre.


- On dirait que... Tu sembles aigri malgré ta jeunesse. Serais-tu par, le grand des hasards, particulièrement irriter que je ne sois pas un des innombrables vampires qui rampent à tes pieds, qui suivent avec une écœurante fidélité le grand maitre, le guide, qui les mènera vers la victoire quand aura finalement lieu la confrontation avec les vampires de l'Est ainsi que ceux de Rome, hum? Vraiment Armand, te crois-tu suffisamment fort pour te faire une place dans le monde des Grands, de ceux qui, très bientôt du point de vue immortelle, contrôlera l'ensemble des vampires d'Europe, avant de s'attaquer, dans un souci de grandeur et de fierté, à ceux qui se situent outre nos frontières, hum?


Elle aimait la provocation bien qu'elle n'en faisait que très rarement usage mais si c'était pour rabaisser ce jeune vampire insuffisant, c'était avec un plaisir sans faille, une douceur interdite voire même mortelle dont la femme éprouvait le plus subtile des plaisirs. Elle pencha très légèrement la tête sur le côté, faisant pourtant vaciller son imposant chapeau, sa curiosité piquait au vif sur les intentions que pouvait avoir le jeune Armand.


-T'en sens-tu réellement capable? Réitéra-t-elle, histoire qu’accentuer un sentiment d'infériorité face aux chamboulements que le monde des vampires connaissait à l'heure actuelle.
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Armand
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MessageSujet: Re: -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya"   -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya" EmptyDim 1 Juil - 7:58

Pénélope eut comme réaction un rire silencieux caché en dessous de sa cape mais qui finalement s’échappa pour devenir bien sonore. Oh, sa réaction était prévisible, si prévisible…Elle sous-estimait Armand. Mais Armand lui, ne se sous-estimait pas. Il savait exactement de quoi il était capable ou non. Quelques autres vampires arrivistes l’avaient sous-estimé, croyant pouvoir le surpasser et ainsi obtenir sa place de directeur du théâtre des Vampires, de chef des vampires de Paris. Tous avaient échoué. Non pas qu’Armand était trop fort, non, seulement qu’il…savait s’y faire. Etrangement, les vampires de Paris le suivaient lorsqu’il était menacé, bien que celui-ci savait fort bien qu’ils étaient faux et hypocrites. Sans âmes.
Finissant de rire, Pénélope commit un geste qui agaça fortement l’adolescent immortel : Elle saisit son menton comme l’aurait fait une femme de la basse ville parlant avec un fort accent. Condescendance assumée.

-Alors comme ça, Monsieur souhaite que je sois gentille en échange de ma vie, hum? Sache, jeune imprudent, que ce n'est pas une vulgaire épée de Damoclès que tu tends au-dessus de ma tête qui va me fait peur. Sache aussi que j'ai des ennemis bien plus dangereux que toi.

Qu’était un vampire seul ! Ceux-ci étaient forts, oui, mais pas assez devant un clan au complet. Quoique…Armand se souvenait de celui qui avait crée le Théâtre des Vampires, sur les cendres du clan de Paris habillé en haillon et errant aux Innocents. Il était seul lui et sa mère. Relation malsaine qu’Armand avait tout de même enviée, à l’époque seul et encore fragile.
Ceci étant, Pénélope consentit à lâcher le menton du vampire qui plissa le regard en prévision de ce qu’elle allait dire. Moins hilare.

- On dirait que... Tu sembles aigri malgré ta jeunesse. Serais-tu par, le grand des hasards, particulièrement irrité que je ne sois pas un des innombrables vampires qui rampent à tes pieds, qui suivent avec une écœurante fidélité le grand maître, le guide, qui les mènera vers la victoire quand aura finalement lieu la confrontation avec les vampires de l'Est ainsi que ceux de Rome, hum? Vraiment Armand, te crois-tu suffisamment fort pour te faire une place dans le monde des Grands, de ceux qui, très bientôt du point de vue immortel, contrôleront l'ensemble des vampires d'Europe, avant de s'attaquer, dans un souci de grandeur et de fierté, à ceux qui se situent outre nos frontières, hum?

Armand fronça légèrement et rapidement les sourcils avant de reprendre son expression auparavant, haineuse envers cette immortelle singulière. Sinon lui, qui d’autre pourrait guider ces vampires parisiens ? Ce n’était pas de l’égocentrisme mais de la lucidité. Aucun de ceux qui faisaient parti du Théâtre ne pourrait gérer les autres, tellement instables, imprévisibles ; fous à lier. Quoique, ils n’avaient rien à envier à ceux de Transylvanie, les vrais fous, plus proches de l’animal que de l’homme. Ceux qu’il fallait craindre étaient ceux d’Italie, toujours dirigés par Santino, si organisés, si extrémistes.

- Sinon qui, Pénélope ? Moi, je ne veux pas affronter l’Est, moi, je suis lucide. Ceux de l’Est savent à peine qu’il ne faut pas regarder le soleil, ils vont selon leur faim. Si je n’étais pas là, ceux de Paris ne seraient pas loin de devenir comme cela.
Où étais-tu en dix-sept cent quatre-vingt neuf, Pénélope ? Ne sais-tu pas que la majeure partie des vampires de Paris s’est jetée dans un grand feu ? Fous, ils étaient fous. Ils le sont moins à présent parce qu’ils me suivent.
Je me moque de savoir que toi, marginale, tu ne me suives pas, ce qui m’irrite c’est de te voir montrer aux parisiens que je ne suis pas le plus vieux, qu’ils peuvent suivre quelqu’un d’autre parce qu’il est plus vieux. Oui, ils sont aussi simples que cela, les parisiens. Mais il vaut mieux simples, rieurs et dociles, qu’animaux et incontrôlables.
Crois-tu vraiment que ceux de Transylvanie viendraient jusqu’à nous ? Qu’ils essaient déjà de retrouver où ils sont nés et ensuite ils pourront trouver Paris ! Ah ! Si ils venaient. Imagine le carnage, Pénélope. Nous, nous sommes discrets, nous tuons des personnes isolées. Eux seraient capables de tuer à la sortie même d’un Opéra.
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Pénélope
Théâtre des Vampires
Pénélope
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"Comme une impression de déjà vu,
Le Désir de passait inaperçu"



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Récits :
7

Localisation :
Dans les rues de Paris...



Derrière le masque
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MessageSujet: Re: -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya"   -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya" EmptySam 14 Juil - 17:36

L'expression sur le visage des deux vampires étaient à ce moment-là si semblable et jamais ils n'ont étaient aussi bien en accord. La haine qui sied si bien au jeune Armand transfigurait quelque peu les traits de Pénélope, qui n'avait pas pour habitude de montrer de tel sentiment à l'égard des personnes, mortels ou non. Mais ce morveux l'a mettait vraiment hors d'elle. Elle se doutait bien qu'elle devait quelque peu sous-estimer le maitre des Vampires de Paris mais il faut aussi avouer qu'il se surestime lui même peut être un peu trop. Il existe des vampires bien plus puissants que lui en dehors des frontières de la France et bien plus sauvage, il ferait difficilement le poids face à une horde entière de vampire assoiffé de sang et de vengeance. Pourtant, il semblait sincèrement croire à sa supériorité! Ce jeune être faisait pitié à son aînée, il était juste pitoyable avec ses illusions.

- Sinon qui, Pénélope ? Moi, je ne veux pas affronter l’Est, moi, je suis lucide. Ceux de l’Est savent à peine qu’il ne faut pas regarder le soleil, ils vont selon leur faim. Si je n’étais pas là, ceux de Paris ne seraient pas loin de devenir comme cela.


*Tu te crois tant que cela indispensable, mon cher? Malheureusement, je me vois contrainte de te donner raison même si les vampires parisiens ne sont que de pâle copie de leurs cousins de l'Est.*

-Où étais-tu en dix-sept cent quatre-vingt-neuf, Pénélope ? Ne sais-tu pas que la majeure partie des vampires de Paris s’est jetée dans un grand feu ? Fous, ils étaient fous. Ils le sont moins à présent parce qu’ils me suivent.

Pénélope se raidit. En effet, en 1789, la femme vampire n'était pas présente en France. Jugeant les temps particulièrement troubles, elle en avait profité pour quitter le pays le temps que le calme revienne en se rendant en Italie, pour rendre visite à son Maître, qui agissait au côté de Santino. Cela lui avait permis de faire plus ample connaissant avec le maitre de Rome et il n'y avait pas à dire, ce dernier avait nettement plus de charisme que le jeunot qu'elle avait en face d'elle.


-Je me moque de savoir que toi, marginale, tu ne me suives pas, ce qui m’irrite c’est de te voir montrer aux parisiens que je ne suis pas le plus vieux, qu’ils peuvent suivre quelqu’un d’autre parce qu’il est plus vieux. Oui, ils sont aussi simples que cela, les parisiens. Mais il vaut mieux simples, rieurs et dociles, qu’animaux et incontrôlables.

La femme fronça légèrement les sourcils, contrariée. Il était plus qu'évidement que les paroles d'Armand n’étaient autre que des reproches à son encontre. Surtout, qu'il déformait quelque peu ses propos pour les mettre à son avantage, ce qui irrita profondément son aînée. Et une fois de plus, elle devait bien reconnaitre que le vampire semblait avoir bien cerné la personnalité de ceux qui habite Paris... Du moins, la plus grande majorité d'entre eux, ceux qui ne sont pas capable de vivre seul. Évidemment, Pénélope était une exception. Normalement, les créatures de la nuit qu'ils sont vives en groupe mais la femme était quelque peu misanthrope sur les bords et vit donc en marge de ce "clan" qu'elle n'a jamais réellement reconnu comme étant le sien. Ni aucun autre d'ailleurs.

-Crois-tu vraiment que ceux de Transylvanie viendraient jusqu’à nous ? Qu’ils essaient déjà de retrouver où ils sont nés et ensuite ils pourront trouver Paris ! Ah ! S’ils venaient. Imagine le carnage, Pénélope. Nous, nous sommes discrets, nous tuons des personnes isolées. Eux seraient capables de tuer à la sortie même d’un Opéra.

-Cher Armand, je conçois bien évidement que ceux de Transylvanie sont des êtres abjects et dépourvus de sens moral et même de logique. Mais il ne s'agit que des cas généraux, certains ne sont pas comme ça, ils sont nettement plus subtils que tu sembles le croire. Mise à part des rumeurs, que sais-tu d'eux? Défendit Pénélope d'un ton froid.

En effet, sa protégée était une vampire de Transylvanie bien qu'elle soit originaire d'un pays qui se trouve en marge du berceau des créatures de l'Est. Elle était bien différente des autres de son clan et c'était ce qui avait poussé Pénélope à lui portait secoure. Depuis, des liens forts s'étaient tissé entre elles. Évidemment, l'un des vampires des plus influant de l'Est était Eshiny, une femme qui semblait si bien correspondre à la description caricaturale d'Armand, à son grand désespoir. Mais en attendant, revenons en France, dans ce magnifique pays dans lequel le jeune vampire était venu pour le pouvoir.

-Je tiens aussi à te signaler que tes accusations sont erronées me concernant. Tu sembles croire que je ligue les parisiens contre toi, sapant ton ... "autorité", ce que je conteste! Certes, je me montre plus ouvertement que d'autres mais je ne prêtant pas pouvoir contrôler ton clan. De plus, avoir le pouvoir ne m’intéresse en aucun cas!

Elle avait déjà eu du mal à avoir le pouvoir sur sa propre vie alors, pourquoi voudrait-elle contrôler celle des autres? Une brise glacé vient lui rappeler la saison actuelle, faisant glissait sa cape de ses épaules, attrapant le tissu gracieusement pour cacher ses bras nus. Elle porta son attention sur la Seine, bien tranquille ce soir-là mais il fut un temps où tout était différent. Elle tourna le dos à Armand, s'avançant vers le fleuve tranquille et s'arrêta près du bord. L'eau était sombre et certains objets flottaient sans qu'on puisse les identifier. Pénélope frissonna. Il lui semblait revoir les cadavres des parisiens biens des siècles auparavant.

-Tu parles beaucoup des vampires de l'Est. Oublierais-tu délibérément de mentionner ceux de Rome? Pourtant, à défaut de leurs cousins de Transylvanie, ils sont organisés... Et dangereux. Mais ça, tu le sais mieux que quiconque, non?
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Armand
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Aucune Voie du Diable ne se déroule sous mes pas et aucun carillon de l'Enfer ne résonne a mes oreilles...


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Au théâtre.



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MessageSujet: Re: -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya"   -"Je serais là quand tu viendras, Halleluya" EmptyLun 16 Juil - 8:33

« Cher Armand, je conçois bien évidement que ceux de Transylvanie sont des êtres abjects et dépourvus de sens moral et même de logique. Mais il ne s'agit que des cas généraux, certains ne sont pas comme ça, ils sont nettement plus subtils que tu sembles le croire. Mise à part des rumeurs, que sais-tu d'eux ? »

Pénélope répondit ceci d’une manière étrangement froide, ce qui étonna quelques peu Armand qui ne lui savait pas un attachement pour cette région aux vampires débridés. Certes il ne connaissait pas grand-chose sur cette femme aux longs cheveux noirs, mais tout de même assez pour savoir qu’elle n’était pas originaire de Transylvanie. Qui donc entendait-elle par « certains » ? Eshiny ? Aussi divertissante et mystérieuse qu’elle pouvait être, il était certain qu’elle n’était absolument pas lucide. Ses fêtes dionysiaques en disaient long sur sa façon d’être et sa façon d’être, avec les vampires de Transylvanie qui étaient un peu comme ses sujets. C’était peut-être cela son problème, elle se sentait comme souveraine de cette région, comme issue d’une quelconque famille royale, élevée à un rang supérieur dans la hiérarchie du mal. Mais Armand n’était pas en accord avec le fait qu’il ne connaisse que des rumeurs, puisque les dites rumeurs étaient des faits. Une intuition lui faisait croire cela.

« Je tiens aussi à te signaler que tes accusations sont erronées me concernant. Tu sembles croire que je ligue les parisiens contre toi, sapant ton ... "autorité", ce que je conteste ! Certes, je me montre plus ouvertement que d'autres mais je ne prêtant pas pouvoir contrôler ton clan. De plus, avoir le pouvoir ne m’intéresse en aucun cas ! »

Armand ne répondit rien, regardant seulement Pénélope s’éloigner et s’intéresser à la Seine qui coulait, silencieuse et noire, bien à l’abri dans son lit. Il ne croyait pas la vampire. Ou du moins qu’à moitié : il savait qu’elle ne voulait pas de pouvoir mais il savait aussi qu’elle ne se gênerait pas pour expulser Armand de celui-ci, à l’avantage de Santino ou d’Eshiny. Quoique, le maître du Théâtre ne savait pas en Eshiny une quelconque envie de conquérir la France, elle aimait son château, ses terres et ses paysans, et c’était tout. C’était une vampire de forêt, pas de ville.
Le garçon auburn ne suivit Pénélope que du regard, il sentait qu’elle n’en avait pas fini. C’était justement ce qu’il craignait ; les accusations ou autres affabulations qui allaient sortir de sa bouche.


« Tu parles beaucoup des vampires de l'Est. Oublierais-tu délibérément de mentionner ceux de Rome ? Pourtant, à défaut de leurs cousins de Transylvanie, ils sont organisés... Et dangereux. Mais ça, tu le sais mieux que quiconque, non ? »

Armand se figea. Pénélope s’avançait sur un terrain sensible, très sensible…Aucun de ces vieux vampires n’ignoraient qu’un jour, le clan de Rome avait mis à feu la demeure de Marius, son maître, son créateur, son père, son aimé. Quelques uns disaient d’ailleurs qu’il était toujours en vie, mais Armand n’y croyait pas vraiment, Marius était parti avec ses secrets, laissant seul son Amadeo. C’était pour cette raison que le vampire en voulait autant à Rome, pas seulement pour cet incendie, mais pour les raisons qu’ils avaient eu pour le faire. Il entendait encore ces vampires crier « hérétique, hérétique ! », ah ! eux et leur adoration de Satan…
Armand se rapprocha alors de Pénélope et la prenant par les épaules, la ramena face à lui. Une expression de haine profonde emplissait son visage, mais elle n’était pas destinée à Pénélope, non…Soudain, elle disparut en un rictus et un rire moqueur :


« Les vampires de Rome ! Dis-leur ton prénom et ils te diront qu’il est insulte à Satan !
Je t’en prie Pénélope, pour eux tout est propice à un conflit. Ils sont un peu comme ces moines ridicules avec leur vœu de pauvreté et de chasteté, sauf qu’eux le font pour Satan.
Promène toi autour d’un mortel et ils brûlent ta maison le soir qui suit ! »
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