Kyrie Eleison - Les enfants de Satan

Enfants de Dieu, vous voilà adoptés par Satan...
Forum Rpg.

 
Nous sommes en mars 1850...Le temps est plutôt à la pluie du côté de Paris, brumeux pour la Transylvanie et clément en Italie...


Les prédéfinis sont arrivés ! Adoptez-les, ils sont adorables <3
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 «Zig et zig et zag, la mort en cadence, frappant une tombe avec son talon, la mort à minuit joue un air de danse...»~Eshiny.

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Eshiny
Vampire de Transylvanie
Eshiny
Vampire de Transylvanie


« Et c'est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne le reflet de la redoutable Divinité... »


Maudite chère enfant gâtée.

Récits :
158

Localisation :
Dans mon domaine de Transylvanie, bien entendu !



Derrière le masque
Relations positives:
Relations négatives:
Dangerosité:
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Eshiny

« Maudite chère enfant gâtée... »





Généralités :
Nom : Eshiny.
Âge : 1539 ans.
Date de naissance et de mort : Née en 311 apr. J-C, morte en 327.
Race : Vampire.
Caste : Enjôleurs.
Clan : Transylvanie.
Éventuels enfants : Sion (Son demi-frère), Elizabeth et Lazare.
Créateur : Oedipe. (Nom qu'il revendiquait bien qu'il ne soit pas le sien.)
«Zig et zig et zag, la mort en cadence, frappant une tombe avec son talon, la mort à minuit joue un air de danse...»~Eshiny. 928469Eshy1
«Zig et zig et zag, la mort en cadence, frappant une tombe avec son talon, la mort à minuit joue un air de danse...»~Eshiny. 851178Eshy2






Récit psychologique.



Eshiny a hérité, au cours des siècles qu’elle a parcouru, d’un caractère plutôt complexe. En vérité, et pour ordonné un peu tout cela, elle possède deux facettes, bien distinctes l’une de l’autre.
Parlons de la première, plutôt frivole, moqueuse, légère, une facette de paraître. Elle l’adopte la majeure partie du temps, pour ne pas dire sans cesse.
Un air hautain et méprisant se ressent dans sa voix alors qu’elle commence à parler, puis, au fil de la conversation, cette air laisse place à une attitude moqueuse, ironique. Elle ne perd jamais ses mots et sa répartie est fulgurante, bien que celle-ci blesse souvent son interlocuteur. Celui-ci d’ailleurs doit se méfier d’Eshiny, c’est une excellente menteuse ! Il est impossible de démêler le vrai du faux dans ses paroles, et mettre en doute ses dires serait un terrible affront ! N’allez surtout vous mettre Eshiny à dos, elle vous rendra la vie impossible et il serait conseillé pour vous, de vous éloigner d’elle quelques années…
Cette facette, la jeune femme l’adopte bien sûr lors de réception ! Presque jamais à court de conversation, Eshiny fait une très bonne compagne de soirée. Cela ne change d’ailleurs pas lorsque c’est elle qui organise les cérémonies ; libertine, elle est réputée pour plonger très rapidement ses fêtes dans la débauche et dans la soûlerie sanguinaire. C’est d’ailleurs pour cela, et les ragots qui s’y racontent qu’elles sont tant réputées.
Néanmoins, Eshiny éclate d’un rire franc difficilement. Elle sourit, elle s’exclame, rie quelques fois, mais cela est toujours contrôlé. Après tout, c’est elle qui fait rire les gens avec ses remarques cyniques, pas l’inverse.
Si la vampire est cruelle dans ses paroles, il en est de même dans ses actes. A son âge, elle n’a plus besoin de boire du sang chaque nuit, mais ne l’avons-nous pas vue profiter des tortures morbides faites à de jeunes mortelles dans les cachots du château de sa chère comtesse Bàthory. Ne l’avons-nous pas vue embrasser des mortels, leur promettre son lit, avant de les laisser se vider de leur sang sans même s’en sustenter ?
Il semblerait que nous ayons affaire à ce que les candides appellent « une mauvaise personne »…Cynique, moqueuse, légère.
…En apparence.

Parlons à présent de cette deuxième facette, rares sont ceux qui ont pu en être témoins. Pour la résumer, c’est tout le contraire de la première !
Elle ne l’adopte pratiquement jamais, seulement lorsqu’elle est « en famille », ou en proie à de lourds tourments ressurgis du passé. Elle devient beaucoup plus vulnérable, et, dans ces instants là, il n’est pas dur de lire dans son esprit.
Eshiny reste taciturne, ne parle qu’à ceux qui lui sont chers et s’éloigne de l’agitation des nuits Transylvaines. Ces phases peuvent tout aussi bien durer une heure qu’une semaine. Elle se moque alors de tout ce qui l’entoure, ne se concentrant que sur son propre problème, avec ceux qui peuvent l’aider.

Eshiny est plutôt égocentrique et égoïste. Ce qu’elle fait, c’est uniquement pour elle ou d’une certaine manière à ce que cela lui devienne profitable. Elle a souvent des foucades injustifiées et des désirs d’enfant gâté. Elle obtient d’ailleurs tout ce qu’elle souhaite, s’arrangeant pour les obtenir rapidement.
Un trait de caractère plutôt important qu’elle possède, c’est qu’elle est protectrice et désire tout contrôler ! Manipulatrice et calculatrice, elle sait comment endoctriner.
Elle est crainte dans le monde des vampires, de part son âge, sa personnalité et sa volonté et nul ne connaît le nom sous lequel elle est née.





Récit physique.


Eshiny...Il ne va s'en dire qu'elle est belle. Belle comme toutes ces immortelles. Encore plus belle comme toutes ces immortelles ayant plus d'un millénaire derrière elles. Sa peau est de marbre, comme les statues qu'elle avait pu croiser dans son existence mortelle. Grande et élancée, Aucun défaut sur son visage pourtant âgé ne se lit, pas une ride, rien. Lorsqu'elle sourit, aucune fossette ne se forme, à peine des plis aux coins des yeux et de la bouche. Etrangemment, lorsqu'elle souhait exprimer une émotion, il est plutôt facile de la comprendre, rien qu'en regardant ses yeux ! Si souvent moqueur, ils rient seuls. Se plissent lorsque la colère l'emporte. Ils sont dans une nuance de marron et de noir, comme ses cheveux.
Une longue chevelure brune sans cesse attachée dans des coiffures compliquées et ornée de pierreries. Ses cheveux sont fins, presque autant que ses membres. De son vivant, elle avait déjà cette apparence squelettique qu'elle possède à présent, elle a seulement été...améliorée ?

Née avec une simple toge de lin blanc, vécue avec les atours d'une Reine. Oui, Eshiny est parée des plus belles choses provenant de toutes époques. Ne vous étonnez pas de voir ressurgir un fantôme de la Renaissance, époque qu'elle a particulièrement appreciée pour son style vestimentaire, cette femme aime les broderies, les fraises et autres cols que cette période a offert. Ne vous étonnez pas plus de voir revivre une de ces dames de cour de Versailles dans sa robe nacrée, ni cette femme déguisée en homme avec de hautes bottes de cuir noir. Eshiny n'a aucune notion de la mode -sauf dans de rares instants ou lors de ses sorties en ville où elle prend bien soin de parâitre comme une femme riche de l'époque à laquelle celle-ci vit-, elle fait comme bon lui semble. Si il lui prend l'envie d'aller dans la forêt, des habits d'homme aux culottes de soie ou aux pantalons blancs s'imposeront, mais, au contraire, si elle souhaite seulment rester dans sa demeure, elle choisirait une large robe dépassée, aux pierreries toujours scintillantes mais appartenant à une autre époque...






Chroniques d'une vie :



311 apr. J-C.
Un cri.
« Poussez ma dame, allez-y ! »
Conseil d’une servante savant en matière d’accouchement, voilà le douzième auquel elle assistait, sans compter les huit autres qu’elle avait subit. Voilà à peine deux semaines que la pauvre femme avait mis au monde son dernier enfant et sa première fille, Ambre. « Immortelle », un nom inapproprié pour une simple fille de servante…C’était sans compter sur son père. Un haut fonctionnaire de Rome, justement le mari de la femme pour qui la servante donnait des conseils et l’aidait à accoucher. Oh, ne blâmez pas cet homme, l’esprit est fort mais la chair est faible. Et tout ce que son épouse ignore ne peut pas lui faire du tort.
« C’est un garçon, ma dame ! Comment allez-vous l’appeler ? »
Dans un dernier souffle, la femme exténuée par l’accouchement murmura « Ambroise »…Immortel. Contrairement à elle qui venait de s’éteindre, laissant son fils sans mère. La servante nota la coïncidence que leurs deux enfants, nés du même père, portent un prénom avec la même signification. Un simple hasard, sans aucun doute.
Ces deux enfants furent élevés ensemble puisque cet Ambroise n’avait plus de mère et un père trop occupé pour prendre soin de lui. Le garçon était adorable, plutôt naïf mais son innocence était charmante, quant à Ambre, elle était très différente de lui. Un caractère beaucoup plus affirmé, plus lucide, moins enfantin. Ces deux enfants grandirent ensemble et tissèrent des liens très forts, trop forts.
A leur seizième année, alors que la servante ne trouvait pas de prétendant pour marier sa fille, elle songea à Ambroise, bien que l’union entre une fille de servante et un fils d’un homme de la haute société soit impossible. Elle essaya tout de même, allant supplier le père d’Ambroise, son ancien amant. Rien n’y fit, Ambroise devait s’unir avec une jeune fille de son rang et de même pour Ambre.
Quelques mois passèrent et alors qu’Ambroise s’apprêtait à se marier avec une jeune fille de quatorze ans mais de bonne famille, celui-ci remarqua un changement de comportement de la part d’Ambre. De la jalousie ?...Non, ce n’était pas cela. Elle semblait pensive, préoccupée par autre chose.
Un soir, il décida de lui demander ce qui se passait.
« Une fois que tu le sauras, tu seras obligé de me suivre. Tu ne pourras pas revenir en arrière. Le veux-tu ? »
Ambroise mit donc un mois à réfléchir à cela et finalement il revint la voir en lui disant que oui, il voulait savoir et que oui, il la suivrait. Il ne savait pas à quoi il s’engageait, ne savait pas pourquoi il le faisait, à quoi cela rimait, mais qu’importe ! Il le voulait.
« J’ai un amant, lui expliqua-t-elle. Je ne peux te dire son nom, mais sache que ce n’est pas le même genre d’amant que celui que tu entends. Lui ne me touche pas comme un homme touche une femme, lui est différent. Il ne m’embrasse pas comme un homme embrasse une femme, mais différemment.
Il n’est pas comme nous.
Il vit sous la lune. Il semble être l’une de ces créatures hybrides issues du christianisme. Il me dit qu’il va rendre vrai mon nom.
Il m’a mordu le cou et j’en ai fait de même. »
Ambroise comprit qu’à moitié le sens de ses paroles. Qu’était-ce cette étrange créature séductrice ? Le jeune homme voulait en savoir plus.
« Il m’a promis de rendre vrai mon nom, Ambroise.
Mais nous avons le même, alors je veux qu’il en fasse de même pour toi. »
L’immortalité, Ambre en rêvait, Ambroise moins, mais tenté et sous serment, il fut contraint de suivre Ambre. Il n’était pas sûr de regretter, après tout, la vie éternelle était attrayante.
Une nuit, il accompagna donc Ambre à la sortie de la ville, là où les Romains ne se rendaient pas. Les deux jeunes gens attendirent quelques heures, lorsqu’il fut bientôt la première heure du matin, Ambre ordonna à Ambroise d’aller se cacher car son amant approchait. Il s’exécuta sans trop savoir pourquoi, et c’est alors qu’une silhouette massive apparue rapidement auprès d’Ambre.
« Les Dieux ne te sauveront pas ma merveille, mais moi qui suit leur égal si. Viens dans mes bras ma belle, viens mourir pour, tel un phœnix, mieux renaître. »
Ambre enlaça alors la silhouette sombre, sombrant dans une extase lorsque la bouche de celle-ci lui mordit la gorge. Mille sensations se mêlaient en même temps, passant du plaisir charnel à la douleur la plus atroce. Ce fut alors au tour de la jeune fille de boire le sang à même la gorge de cette créature et cela plusieurs fois de suite sous les yeux d’Ambroise.
« Te voilà à moi ma beauté. Te voilà comme moi. Pour l’éternité.
Et maintenant, va ! Va te nourrir de ceux qui n’ont pas eu ta chance ! »
La voix envoûtante de ce vampire résonna aux oreilles d’Ambre qui avait si faim…Sa gorge n’avait jamais été aussi sèche, son ventre aussi vide, tout son corps semblait réclamer de la nourriture, du sang. Incapable de penser correctement en cet instant, Ambre chercha des yeux une quelconque forme de vie dont elle pourrait se sustenter…Et son regard tomba sur Ambroise. Lorsque leurs regards se croisèrent, le jeune homme comprit les desseins de son amie, mais trop tard, les mains de celle-ci empoignaient déjà ses épaules et ses crocs s’enfonçaient dans sa gorge.
Ambre goûta pour la première fois à l’exquisité du sang et, dans cet acte eut l’impression d’échanger des rapports intimes avec Ambroise. Le plaisir de la chair et du sang. Elle n’arrivait plus à penser, tout était si confus, et pourtant elle agissait, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son être.
« Ne le laisse pas mourir alors que tu en abuses, il t’emporterai avec toi. », lui dit son créateur mettant fin à la relation charnelle que Ambre et Ambroise était en train de partager. La funeste relation charnelle. Alors que la jeune vampire relâchait son emprise sur Ambroise, elle reprit ses esprits et eut enfin conscience de ce qui l’entourait. Les étoiles semblaient si belles, si hautes, telles des femmes inaccessibles de par leur beauté…Ambroise, son visage blanc et ses yeux roulant était plus beau qui jamais. Ses cheveux bruns semblaient être pareils à ceux des Dieux, ses yeux verts étaient si beaux, Ambre se dit qu’elle ne se lasserait jamais de les regarder…Elle se rendit alors compte de ce qu’elle avait fait. Outre l’amour, à Ambroise elle avait donné la mort.
« Sauve-le ! Fais de lui ce que tu as fait de moi ! », cria Ambre désespérée à son créateur.
« Ahah ! Je ne suis pas Dieu mon enfant ! »
« Tu as dit que…Tu as dit que tu étais son égal ! »
Le vampire créateur eut un rire cruel tandis qu’Ambre entrait dans un état de panique au fil qu’Ambroise dépérissait. Elle tenta alors le tout ; Elle se griffa le cou dans le but de faire couler son sang et une fois qu’elle eut réussi, elle présenta sa gorge à Ambroise pour qu’il boive. Quelques secondes qui parurent une éternité passèrent et enfin il bu, soulageant l’esprit d’Ambre qui imita le rituel du vampire créateur dans le but de faire d’Ambroise son égal. Alors qu’Ambroise devenait vampire et se sustenter du sang d’un orphelin qui passait par là, il n’adressa pas un mot à Ambre. Ce ne fut lorsqu’il fut repu qu’il lui dit :
« Tu m’as tué Ambre. »
« Comme il m’a tuée », répondit-elle en parlant de son créateur qui avait disparu juste après la transformation d’Ambroise, riant dans la nuit ?
« Tu n’es pas celle que j’ai connue, ou du moins, celle que j’ai cru connaître. En réalité, tel l’arbre, je n’ai vu que ton écorce, mais à présent que j’ai bu ta sève, j’ai vu. J’ai vu ton être, l’intérieur de toi, tes pensées, tes secrets, ce que tu m’as toujours caché. Tu n’es pas Ambre, cette enfant espiègle qui aimait commander, tu l’étais il y a encore quelques mois, mais tu as changé. Tu n’as pas hésité à me tuer, Ambre ne l’aurait pas fait. Tu n’es pas elle, je le répète. Tu es seulement une créature cruelle qui a son apparence, tu ne peux être nommée du même nom qu’elle. »
« Alors renomme-moi », répondit Ambre fièrement aucunement choquée par les propos de son ami. « Donne moi un nom digne du démon que je suis devenue, et j’en ferais de même pour le démon que tu es devenu. Car oui, ne l’oublie pas, tu es comme moi. Regarde donc cet enfant à qui tu as ôté la vie sans une once de regret, regarde la mort que tu as causée et dis-toi qu’il en sera pareil, toutes les nuits, mon amant me l’a dit, pour survivre, il faut tuer. »
Ambroise resta silencieux et regarda Ambre de ses yeux, à présent, surnaturels. Il regarda ensuite l’enfant mort et il prononça le nom qu’il avait choisit.
« Eshiny. Un nom que toi seule porteras. Maudit par nos anciens semblables il sera, et connu de nos nouveaux semblables, aussi.
A présent nomme moi comme je l’ai fait. Fais moi exister dans ce monde de démons. »
Ambre, à présent Eshiny se répéta se nouveau nom plusieurs fois, il lui plaisait, elle l’aimait.
« Sion. Un nom sage qui te feras devenir une légende pour ceux qui ne sont pas immortels et un mystère pour ceux qui le sont. »
Il inclina la tête en signe d’approbation.
« Quittons Rome, Ambre et Ambroise y sont morts. Allons parcourir d’autres horizons, voir d’autres nuits, d’autres lunes.
Eshiny et Sion n’ont plus leur place ici. »
Ce à quoi Eshiny répondit :
« Je ne peux qu’être d’accord avec toi ô mon frère, mon amant, mon enfant. Allons là où nos ancêtres ont vécu, là où ils auraient voulu vivre, là où ils n’ont jamais été. Explorons les territoires que Rome a conquis puis perdu, visitons les vestiges de ces empires antiques disparus à jamais, vivons pour l’éternité. »
C’est ainsi que Sion et Eshiny quittèrent Rome la nuit même.
Durant deux siècles, les deux compagnons sillonnèrent tout l’Empire romain, la Grèce et la Perse, dormant à même la terre enlacés dans les bras l’un de l’autre. Un jour néanmoins, Sion quitta Eshiny pour nourrir ses propres envies. Il n’y eut nulle tristesse dans cette séparation, seulement la promesse de retrouvailles.
Suite à cette séparation, Eshiny s’enterra pour plus longtemps qu’une nuit. Exactement deux siècles, assez pour se retrouver dans un monde complètement métamorphosé. La vampire s’évertua donc à s’enrichir puisque l’argent était devenu important en cette époque. Elle déroba les biens de ses victimes devenant au fil des années de plus en plus riches. Durant cette période elle eut une muse, une certaine française, Margaux, pour qui elle s’était prise d’amitié, mais cela ne dura pas. Elle n’avait pas assez d’amour pour lui octroyer l’immortalité. Elle vécu encore quelques années à Orange avant de décider de chercher ceux de sa race, les autres immortels.
De 903 à 1286 elle parcourut donc le monde, rencontrant parfois des vampires n'ayant plus leurs esprits et se comportant comme des animaux, d'autres se lamentant à longueur de nuit et enfin d'autres qui étaient là depuis la nuit des temps. Des démons de plus trois mille ans au savoir incomparable. Eshiny se décida alors de ne rechercher qu'eux pour acquérir leur savoir mais cela fut très difficile. C'est finalement à Constantinople qu'elle en rencontra un qui accepta de lui parler...Mais pas pour lui révéler un quelconque secret, non.
« Ton frère te cherche. Sion. Il parcourt chaque pays avec son compagnon, il veut te retrouver. Je ne sais pas pourquoi, mais il est déterminé. »
Eshiny quitta Constantinople à l'instant même où elle entendit cette parole. Elle retourna à Rome et s'enterra là même où Ambroise et Ambre étaient morts...
Cette fois, elle dormit plus longtemps que jamais puisqu'elle se réveilla en 1613. Elle ne quitta pas le continent Européen et se dirigea vers les Carpates. Là-bas, elle rencontra la comtesse Bàthory...Eshiny la trouva distrayante. Et sa peur de mourir si forte, son envie de rester jeune si présente...Elle la transforma alors et au fil des années s'attacha.
Depuis cette vampirisation, Eshiny ne s'était pas rendormie et continuait de parcourir l'Europe, accompagnée d'Elizabeth.
C'est lors d'un voyage à Paris qu'elle rencontra un jeune homme qui ressemblait tant à Sion lorsqu'il était Ambroise...Elle le tua sur le champ et lui offrit l'immortalité, priant pour la première fois pour que ce jeune Lazare ne change pas à cause de cette transformation.
Depuis lors, elle vit avec lui dans un château au coeur de la Transylvanie. Elle voyage toujours, mais beaucoup moins souvent qu'avant...



Afin que vous ne soyez plus un étranger, présentez-vous quelques peu.
Prénom : Stellou !
Âge : ...
Expérience en Rp : Un peu plus d'un an.
Fréquence de connexion : Tous les jours.
Découverte du forum : J'en suis la créatrice u_u.

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